Dans un contexte de transition énergétique accélérée, les entreprises doivent prendre des décisions structurantes pour réduire leur empreinte carbone, optimiser leur consommation et anticiper les évolutions réglementaires. Pourtant, ces choix sont souvent complexes et reposent sur des incertitudes. Lors de la table ronde organisée par Circé dédiée à l’innovation industrielle et à la transition énergétique dont l'intégralité est à visionable Gaëtan Gottis a rappelé l’importance de l’intelligence artificielle (IA) dans l’approche scientifique de la décision : mesurer, collecter, tester. Ce processus rigoureux se retrouve aussi dans le développement de solutions concrètes comme notre transformateur EcoDesign, pensé pour répondre aux exigences techniques et environnementales des industriels. Mais quels sont les points communs entre cette approche IA et les innovations techniques en matière d’éco-conception énergétique ?
Avant toute action, il faut comprendre où l’on en est. L’IA permet d’objectiver la situation énergétique d’une entreprise, en agrégeant des données issues de multiples sources (capteurs IoT, factures, indicateurs de production, etc.). Cette démarche analytique est également au cœur des solutions proposées par Circé.
Le transformateur EcoDesign, par exemple, a été conçu à partir d’une analyse fine des pertes énergétiques sur l’ensemble du cycle de vie. Ce niveau de précision, comparable à une approche par intelligence artificielle, permet d’orienter les choix techniques vers la réduction des pertes à vide et des pertes en charge, avec une mesure d’impact quantifiée.
« Il faut qu'on mesure comment l’entreprise se définit, où elle veut aller, et où elle peut jouer », souligne Gaëtan Gottis.
C’est exactement cette logique qui a présidé au développement du transformateur basse tension EcoDesign : une réponse mesurée, optimisée et objectivée aux contraintes énergétiques.
La qualité de la donnée est essentielle. Lorsque l’information n’est pas disponible, il faut la produire. Cette logique est précisément celle qui guide l’ingénierie d’éco-conception chez Circe Technologies. Chaque transformateur est le fruit de modélisations thermiques, mécaniques et énergétiques avancées, réalisées en amont de la production.
Sur leur blog technique, Circe met en avant cette démarche d’expérimentation rigoureuse. Dans un article dédié à l’optimisation des rendements, l’équipe explique comment des scénarios d’usage ont été testés pour ajuster au plus près les matériaux, les enroulements, et le dimensionnement des composants, dans une logique comparable aux plans d'expérience évoqués par Gaëtan Gottis :
« La donnée, on va devoir la réutiliser si elle est disponible, ou la produire pour confronter des hypothèses. »
Grâce à cette approche, Circe Technologies garantit que chaque transformateur est adapté au profil réel de consommation de l’utilisateur final, et non à un usage théorique ou standardisé.
Tester des hypothèses avant de transformer un système industriel, c’est limiter les risques et maximiser le retour sur investissement énergétique. Cette philosophie irrigue également les développements récents de Circe Technologies.
À partir de simulations et de retours terrain, Circe valide des configurations optimisées pour des environnements industriels très diversifiés (variation de charge, température, taux d’humidité, etc.).
« Je ne pense plus que, je mesure que », dit Gaëtan Gottis.
Circe applique exactement cette méthode : chaque innovation est testée, mesurée et validée en conditions réelles ou simulées avant d’être déployée sur le terrain.
L’éco-conception devient ainsi un levier stratégique de performance, rendu crédible par la rigueur des méthodes scientifiques et la puissance des outils de simulation.
L’approche de Gaëtan Gottis, centrée sur la mesure, la collecte et le test des hypothèses, rejoint parfaitement les pratiques de Circe Technologies, acteur engagé de la transition énergétique industrielle. Grâce à l’intelligence artificielle et à une culture de la preuve, les entreprises peuvent désormais :
En combinant science des données et innovation technologique, la transition énergétique ne repose plus sur des intentions, mais sur des preuves mesurables, accessibles, et reproductibles.